Qui dit numérique ne dit pas zéro impact physique sur l’environnement ! Selon une étude de l’association The Shift Project, le digital représente 3,5% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) en 2021. Avec l’importance toujours croissante de l’informatique en entreprise, ce chiffre pourrait doubler d’ici 2025. Bonne nouvelle, vous n’avez pas besoin d’être un acteur de la Green Tech pour commencer à agir ! En tant que CEO, CTO ou Office Manager, vous pouvez instaurer de bonnes pratiques auprès de vos collaborateurs pour limiter votre impact ! Cleaq vous donne ici un panel - non exhaustif - de quelques astuces pour mettre votre entreprise au vert 🌱.
Numérique responsable et Green IT sont deux notions profondément liées. D’ailleurs, le site greenit.fr définit le Green IT comme un synonyme d’informatique verte et durable. Il représente l’ensemble des technologies de l’information et de la communication dont l’impact sur l’environnement et la société a volontairement été réduit, et qui participent à atteindre des objectifs de développement durable.
Cette définition reste générale. Deux aspects composent le Green IT, comme le précise la WWF :
Pour l'anecdote, la prise de conscience de l’impact du numérique sur l’environnement n’est pas récente. Dès 1992, l’EPA (Environmental Protection Agency) a créé le label Energy Star visant à l’efficacité énergétique des matériels informatiques. Vous avez sûrement croisé son logo à l’époque des tours Windows XP, des souris à boules et autres modems.
Auparavant donc, les préoccupations se focalisaient essentiellement sur le rendement énergétique des appareils informatiques. On sait aujourd’hui que la fabrication d’un matériel électronique et sa fin de vie sont les deux phases du cycle de vie du produit les plus polluantes.
De manière très explicite, pour fabriquer un ordinateur, il faut :
Pour la fin de vie du produit, les choses ne sont guère plus réjouissantes : seulement 18% des métaux d’un laptop sont récupérés. Aussi, beaucoup de matériaux jetés se retrouvent dans des décharges en Inde, en Chine ou au Ghana. En outre, comme l’explique la WWF, 70 à 90% des DEEE (Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques) font l’objet d’un trafic et ne suivent pas les filières de recyclage réglementées au niveau mondial. Plus inquiétant encore, “le trafic illégal de DEEE dans le monde équivaudrait à celui des drogues”.
Au-delà de la pollution émise par les ordinateurs (mais aussi smartphones et tablettes), il nous faut évoquer les réseaux et centres informatiques. Selon la WWF, ces derniers totalisent environ 40% du bilan énergétique des grandes entreprises.
Si vous n’utilisez pas vos propres serveurs, sachez que le stockage de vos données dans le cloud est également énergivore ! Comme nous l’indiquions dans cet article (Green IT : 6 conseils simples pour limiter l’empreinte carbone de son informatique), l’envoi d’un simple email sans pièce jointe émet environ 10 grammes de CO2 dans l’atmosphère, ce qui correspond au bilan carbone d’un sac plastique.
Après ces joyeux constats, notons que le Green IT est souvent associé à la notion de Fair IT (aka l’informatique équitable). Il s’agit d’améliorer les conditions de travail des employés de l’informatique, dans le respect des droits humains et de manière éthique. Cela relève donc de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) du marché. Toutefois, les utilisateurs influencent les prestataires et les fournisseurs en leur demandant de s’engager sur un certain nombre d’éléments sociaux et écologiques.
Les exigences des clients sont donc aussi importantes pour faire évoluer les offres du marché. De la sorte, les acteurs du numérique aident à leur tour les entreprises à améliorer leur RSE.
Encore trop d’entreprises ont tendance à laisser au placard un ordinateur en panne et à en acheter un autre pour le remplacer. La plupart du temps, l’appareil défectueux reste inutilisé jusqu’à ce que l’entreprise s’en débarrasse. Or, vu les chiffres évoqués ci-dessus sur la fabrication et la fin de vie des ordinateurs, ce n’est pas la solution top du top. Le manque de temps explique bien souvent cette facilité. Cependant, des solutions de location de matériel informatique professionnel comme Cleaq vous permettent de bénéficier en J+1 d’un matériel de remplacement, et s’occupent à votre place de toutes les réparations nécessaires. Vous n’avez pas besoin de vous déplacer, ni de faire l’acquisition d’un autre appareil pour continuer à travailler.
Optimiser la durée de vie de vos appareils, c’est également être vigilant aux indices de réparabilité de ces derniers. Établi sur une échelle allant de 1 à 10, cet outil vise à sensibiliser les utilisateurs au potentiel de réparabilité d’un ordinateur ou d’un smartphone. Naturellement, plus un appareil est réparable, plus sa durée de vie sera longue. Par ailleurs, une fois que l’appareil sera vraiment HS, ses pièces détachées permettront de réparer plus facilement d’autres machines analogues. Le catalogue de Cleaq fera bientôt apparaître les indices de réparabilité, pour vous permettre de faire les meilleurs choix pour la location de vos MacBook, PC ou smartphones professionnels !
Pour en savoir plus sur les indices de réparabilité, vous pouvez consulter cet article ♻️
D’abord, garder longtemps un appareil pour des raisons économiques et écologiques n’est pas forcément une bonne idée. Plusieurs études montrent que la durée de vie optimale d’un ordinateur est de 3 ans (2 ans pour un smartphone). Au-delà de cette période, il est davantage susceptible de tomber en panne, ce qui peut toucher votre trésorerie de manière inopportune. D’autre part, par rapport à des modèles plus récents, votre ancienne machine consomme potentiellement plus d’énergie. De ce fait, renouveler votre parc IT au juste moment vous permet d’optimiser votre budget IT et votre facture d’électricité.
Enfin, veillez à ne pas simplement “jeter” votre ancienne machine, et ne la vendez pas à des entreprises qui la reconditionnent de l’autre côté de la planète (notamment en Asie). Il est certes important de donner une seconde vie à votre ordinateur, mais privilégiez pour cela des ateliers situés en France, respectant des normes bien précises.
Des associations et des coopératives comme Emmaüs Connect et les Ateliers du Bocage s’occupent de reconditionner du matériel professionnel pour le redistribuer à des personnes en situation de précarité.
Évidemment, bien suivre la fin de vie de son matériel demande toute une logistique, et du temps... C’est pour cela que Cleaq s’occupe de récupérer vos anciens appareils et veille à leur reconditionnement en respectant les principes que nous venons d’évoquer.
En choisissant un appareil reconditionné, vous évitez l’une des phases les plus polluantes du cycle de vie d’un produit IT : sa fabrication. Attention néanmoins à la qualité du produit dont vous faites l’acquisition. Celui-ci doit être reconditionné soit par le constructeur, soit par un prestataire agréé. De la sorte, vous vous assurez que votre nouvel ordinateur aura été réparé avec des pièces d’origine et avec un cahier des charges bien précis. Aussi, soyez attentif à l’état de l’appareil. Suivant les revendeurs, choisissez une machine a minima en “Très bon état” ou “Grade A”. En bref, sélectionnez le meilleur reconditionnement et ne sacrifiez pas l’état au profit du prix. Un appareil reconditionné de mauvaise qualité, c’est l’assurance de repasser très bientôt à la caisse !
Chez Cleaq, une partie de notre catalogue est justement dédiée à des PC et MacBook reconditionnés en Grade A. Nos équipes sauront vous conseiller en fonction de votre besoin et vous préciser si des appareils reconditionnés seront adaptés à vos impératifs.
Les Offices Managers sont les plus à même d’organiser une politique d’acquisition responsable de votre matériel informatique. Ils seront vos guides pour un numérique responsable en entreprise. Mais les critères de sélection cités ci-dessus sont nombreux. Il est difficile de penser à tout, surtout quand l’impératif est le prix des équipements. Avoir un interlocuteur unique qui aide votre Office Manager, votre CTO ou CEO dans sa gestion de parc IT est une première étape. Il vous aiguillera dans le choix des appareils les plus adaptés aux besoins de vos collaborateurs, vous proposera des machines avec de bons indices de réparabilité, et dans le cas de prestataires comme Cleaq, s’occupera pour vous des réparations et de la fin de vie de votre parc informatique.
Vous pouvez nommer une personne pour gérer le numérique responsable au sein de votre entreprise (en start-up ou PME, l’Office Manager est bien souvent la personne la plus adaptée pour cette mission). Elle sera donc chargée de l’acquisition responsable de votre matériel informatique, mais aussi d’onboarder vos collaborateurs sur votre stratégie Green IT. Évangéliser vos utilisateurs à la règle des 4R est important : Réduire, Réparer, Réemployer, Recycler.
De manière plus pratique, vous pouvez aussi inciter vos collaborateurs à faire régulièrement le tri sur leur boîte mail, à compresser les pièces jointes de leurs mails, à nettoyer leur drive ou encore à privilégier le stockage en local lorsque cela est possible.
Les fichiers Excel pour gérer votre parc informatique, difficiles à tenir à jour et peu intuitifs, sont un frein pour optimiser pleinement votre gestion de flotte et passer au Green IT. Privilégiez un outil qui remonte de manière automatisée les informations liées à votre flotte. Par exemple, l’App Cleaq vous permet de suivre vos tickets, savoir qui utilise tel ou tel ordinateur, ou encore de voir quels appareils vous avez en stock. Une barre de progression vous permet de voir le pourcentage d’optimisation de gestion de votre flotte, facilitant votre transition vers un numérique plus responsable !
Louer son matériel informatique professionnel, c’est privilégier l’usage à la possession.
Pour plusieurs raisons, c’est un excellent moyen d’amorcer sa transition vers un numérique plus responsable et d’amplifier sa démarche RSE. Elle vous permet d’acquérir à des coûts raisonnables du matériel de qualité qui, si vous l’achetiez, impacterait fortement votre budget. Ce matériel de qualité est facilement réparable et dispose d’une excellente durée de vie (on peut citer à cet égard les MacBook d’Apple ou les gammes Inspiron et XPS de Dell). De la sorte, vous équipez également vos collaborateurs des meilleurs équipements possibles.
Les solutions de location de matériel informatique pour PME et start-up comme Cleaq incluent directement dans leur offre de location tout un panel de services relavant d’une démarche responsable. C’est le cas des réparations et du support à distance gratuits en cas de panne ou de sinistre, mais aussi de l’accompagnement vers la seconde vie de vos appareils.
Grâce à un expert sachant cibler les besoins précis de vos collaborateurs, vous vous assurez également de ne pas vous retrouver avec une machine à l’origine destinée à un monteur vidéo pour quelqu’un qui n’a besoin que de naviguer sur internet et de la suite office. Cela a bien sûr une importance sur le tarif de l’appareil, mais aussi sur sa consommation d’électricité.
La location, c’est donc un moyen facile d’optimiser votre flotte (et de réduire ainsi votre consommation), mais aussi de s’assurer d’avoir des réparations si besoin, de réemployer vos appareils lorsque c’est nécessaire. En fin de vie, vous êtes sûr que vos ordinateurs seront correctement recyclés ! En somme, des solutions comme Cleaq vous permettent de suivre la règle des 4R ! Pour en savoir plus sur nos services et notre approche Green IT, cliquez ici !